Qu'est ce que l'hypnose ?
A travers les siècles, on retrouve des témoignages de l'utilisation de l'hypnose sur tous les continents (on a retrouvé des hiéroglyphes représentant une séance complète d'hypnose).
L'origine du mot "hypnose" vient du mot grec "hypnos" qui désignait le Dieu du sommeil (mais son rôle était de rester éveillé quand les autres dormaient).
L'état de "transe hypnotique" est un état modifié de conscience, "transe" en latin signifie "milieu", on est alors en transition entre la veille et le sommeil. Il peut être induit par soi-même, par une tierce personne ou apparaître spontanément.
Cet état se caractérise par une modification de la vigilance (cerveau gauche) où l'on oublie la réalité extérieure pour entrer dans la réalité intérieure (cerveau droit) ce qui entraîne une réceptivité et une disponibilité accrues pour l'intégration des suggestions.
De l'extérieur, lors d'une séance d'hypnothérapie, (allongée sur un divan, les yeux fermés), une personne en "transe hypnotique" peut ressembler à une personne endormie, mais la principale différence entre ces deux états est que le sujet hypnotisé reste lucide et conscient de tout ce qui se passe. Certaines de ces perceptions sont même plus aiguisées que dans l'état d'éveil.
On peut comparer l'état hypnotique à celui de rêve éveillé, où la volonté et la réflexion cèdent la place à l'imagination et à la libre association d'idées.
La détente physique et mentale s'installe. Chacun de nous expérimente cet état de conscience modifié plusieurs fois par jour. Ce sont des états ordinaires d'hypnose légère, on parle de "transe commune quotidienne". Exemples : lorsque vous êtes absorbé par un film, un roman, quand vous perdez la notion du temps dans l'accomplissement d'une tâche...
Au cours d'une journée, nous ne faisons que passer d'un état de conscience à l'autre.
La "transe" peut aussi s'installer automatiquement en cas de choc violent ou pour survivre dans des circonstances dramatiques, quand on se découvre des forces insoupçonnées...
L'hypnothérapeute sature les sens pour permettre à d'autres fonctions cognitives de s'exprimer, "un peu comme si l'on distrayait le Chef d'Orchestre afin que des instruments en arrière plan puissent s'exprimer librement".
Le stimulus répétitif est donc le meilleur catalyseur dans les techniques d'induction hypnotiques, "saturation d'informations pour le cerveau" (exemple : fixation d'un point).
"A force d'être dans cet hyper-contrôle, on perd le contrôle".
L'hypnose active des réseaux internes "conscience de soi" et entraine une baisse des réseaux externes "conscience de l'environnement".
L'hypnose module les circuits cérébraux de la perception de la douleur et possède encore beaucoup d'autres bénéfices.